Immaturité

Où l'on découvre que nous autes fans du SdA ne sommes en fait pas des jeunes filles immatures ou pas mais bien des hommes d'âge mur (ceux qui ont déjà été à un meeting peuvent en attester - pour les autres, vous auriez bien fini par le savoir.)
Donc. Sondage facebook, et non ce que je dis n'est pas probablement pas vrai puisqu'il s'agissait en fait de choisir son oeuvre de fantasy préférée parmi trois, m'enfin voilà.

Spoiler:

J'ai vu ça aussi ! Harry Potter c'est pour les gamines ; Narnia pour les initiés, et le Lord pour tous les autres gens sérieux

La netteté des résultats est assez marrante, voui. (Même s'il n'y quand même que 125 sur 1000 de plus de 25 ans.)
Je me demande aussi ce qu'aurait donné un sondage où on aurait laissé les gens choisir plusieurs oeuvres - combien de ces fans principalement de HP se considèrent aussi comme des fans du SdA ?
(Sondages du net, mmm. J'ai beau savoir qu'il est aisé de tricher, ça me sidère toujours un peu de voir que les sondages d'IMDB ont probablement bien plus de gens sondés que bien des sondages 'officiels'.)

*aime ce sondage* *l'imprime* Après, si je croise encore une personne qui croit que notre passion pour le SDA est un délire d'ado, je lui brandirais cette feuille sous le nez ! Non mais !

.....oupssss!! désol!


..... moi il m'étonne pas tant que sa ce sondage!
en angleterre ...le SDA c une institution!

....quand jrepense que jai une amie dont ses parent sont fan du SDA ( et aussi des film!) ..

jme demande pourquoi mes parents s'y interessent pas plus!! lol

(et pr narnia ! on sai tous que tolkien était amis ac son auteur! et qu'ils travaillaient ensemble..alor.....)

attention à l'orthographe et à l'écriture sms, Alma, tu vas te faire taper sur les doigts

vous savez je suis le souffre douleur des adolescents de ma ville , chaque soir je lis le seigneur des anneaux, ainsi je me refugie dans ce monde imaginaire pour oublier la dureté de la vie, je pense que c'est fait pour ça.
Quand a ceux qui vous traite d'immature sachez que c'est eux les immatures.

J'ai la même conception d'évasion en ce qui concerne les mondes imaginaires, on en a vraiment vraiment besoin dans certains cas... Je connais trop bien ce que tu peux endurer (passée par là aussi...), l'imaginaire aide beaucoup à ne pas péter les plombs. Par contre, il faut faire attention à ne pas s'y enfermer intégralement, que ça ne devienne pas une addiction qui te coupe totalement du monde réel, parce que malheureusement, c'est bien le monde dans lequel on vit! J'ai une amie qui s'est totalement coupée de tous...

L'adolescence est une période vraiment difficile, mais elle passe! Courage!

Idem, je suis aussi passée par une période de plusieurs années où j'ai servi de bouc émissaire à pas mal de monde. Je lisais le SdA ou d'autres livres d'aventure, et je m'imaginais que je m'enfuyais dans un coin perdu et que je vivrais toute seule tranquille avec les animaux, que je chasserais et tout...
Mais comme le dit Elen, effectivement, c'est vital de rêver, mais ta vie n'est pas dans le rêve. Même si ta vie réelle est difficile, tu dois toujours savoir que c'est une vie réelle et que ce que tu lis est une distraction, un passe-temps, mais surtout pas un ersatz de vie.

Petit discours du matin, lol... En tout cas je te souhaite beaucoup de courage, et beaucoup de belles lectures ;) (Hobb, par exemple, si tu veux passer du temps à lire quelque chose de merveilleusement aventureux et tout plein d'autres qualificatifs que mon cerveau se refuse à produire au saut du lit)

Je ne pense pas que lire de la fantasy rende plus mature que lire tout court, si ça rend mature, ce qui n'est pas mon avis. On a peut-être une ouverture d'esprit plus grande que les autres, mais ce n'est qu'une infime part de la maturité.
Se faire moquer aussi peu aider à grandir, ou au contraire, on fait marche arrière.
Je sais pas si je peux dire que je suis mature ou très enfantine, étant un peu perdue, mais beaucoup me donnent dans la vingtaine d'année au lieu de 17 ans, autant physiquement que par mes avis et ma manière de formuler le tout, mais ça je pense que c'est en comparaison avec les autres ados.
Bref, je sais que j'ai fait un bon de "ado un peu coconne" à "ado beaucoup moins coconne" et c'est aussi à cette époque que j'ai arrêté de rêver et c'est très fortement lié, je pense. Mais je n'ai pas arrêté de lire de la fantasy pour autant.

Alors bon, je ne sais si rêver est une preuve de maturité, j'aurai même plutôt tendance à dire que c'est un vestige de l'enfance pour s'isoler du monde, et qu'être adulte, c'est le regarder bien en face (et certaines [certains] ici doivent bien le savoir, surtout en rentrant dans les complexités du système...).
Mais ce qui est sûr, c'est que se moquer des autres est immature, et c'est peut-être ce contraste entre "normalité" et "immaturité" qui nous fait croire qu'on est mature.

Voilà, Nariel, 10 heures du matin.

Non Nariel, n'arrête pas de rêver ! Quoi qu'il arrive, il faut que tu continues ! Il n'y a rien de plus triste que des personnes qui croient que pour être adultes elles ne doivent plus continuer à avoir des rêves, parce que les grandes personnes vivent dans le "concret". Le fait de rêver n'a pas à être associé à une bêtise d'enfant immature qui doit s'en débarasser pour grandir, au contraire ! Bien sûr qu'il faut entrer dans le système, on n'a pas le choix de toutes façons, mais est-ce qu'on est obligés à se forcer d'aimer ça pour autant ? Je ne vois pas ce qu'il y a de glorifiant et d'adulte à se forcer d'adopter un comportement de mouton.

Pour moi, le fait de ne pas/plus vouloir rêver signifie une transformation en "coquille vide", en être creux qui se dépace, travaille, mange, (vit ?), qui est complètement bloqué dans le matériel et qui n'a plus rien de transcendant, de spirituel. Un bout de viande avec des bras et des jambes, quoi. Effrayant, non ?

Alors perso je préfère qu'on me voie comme un vilain petit canard plutôt que de me forcer à ne plus rêver. Le rêve, c'est la vie. Si on n'a plus ça, franchement... (D'ailleurs je remarque qu'on a beaucoup de points communs entre nous, en ce qui concerne notre adolescence lol. Pensez-vous que c'est notre enfance difficile qui a entraîné notre passion pour les mondes imaginaires ? ;p)

Je me suis mal exprimée. C'est se cacher derrière ses rêves qui est un peu enfant. Un adulte ne peu plus se cacher, mais il peut continuer de rêver. La preuve avec les grands auteurs

(je ne savais pas trop où mettre ceci donc ça ira là!^^)

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Certaines questions sont très intéressantes je trouve et méritent vraiment d'avoir une réponse. Certaines sont profondes, d'autres plus légères, toutes peuvent nous permettre d'en apprendre plus sur nous-même. Sans compter qu'on a un personnage pour illustrer cette question!
Bref, je n'ai pas encore commencé à y répondre mais ce petit questionnaire m'a bien marquée!

Intéressant !
Celui-là, c'est quand même mon préféré ^^

Citation :

Ungoliant: Are you proud of your children or younger relatives?

Chouette trouvaille ! Dommage que certaines questions soient effectivement un peu trop personnelles, sinon, nous aurions pu poster nos réponses ici ou dans un autre sujet.

On me considère limite comme une enfant de huit ans moi .... immature et folledingue !

Je pense que c'est lire, imaginer, écrire qui nous ouvre et l'esprit et qui part la, nous rend mature d'une manière ou on accepte les choses plus facilement qu'une personne trop "caractère de gamin"

Moi même j'ai eu des décision que j'ai du prendre à mon âge que je n'aurai pas du si ça c'était passé normalement... et grâce à la lecture l'imagination et tout ce qui me fait rêver me "voilà à bientôt 14 ans avec une maturité de 16 ans et une imagination débordante" (phrase de ma grand-mère) mais elle oublie de rajouter que en faite a l'époque la maturité étais un plus constructive que maintenant les gamins de mon collège...

Cirya des forêts d'argent a écrit:

J'ai la même conception d'évasion en ce qui concerne les mondes imaginaires, on en a vraiment vraiment besoin dans certains cas... Je connais trop bien ce que tu peux endurer (passée par là aussi...), l'imaginaire aide beaucoup à ne pas péter les plombs. Par contre, il faut faire attention à ne pas s'y enfermer intégralement, que ça ne devienne pas une addiction qui te coupe totalement du monde réel, parce que malheureusement, c'est bien le monde dans lequel on vit! J'ai une amie qui s'est totalement coupée de tous...

L'adolescence est une période vraiment difficile, mais elle passe! Courage!

Tout à fait d'accord! Hormis que ce risque continue malheureusement après l'adolescence. Comme c'est dur d'accepter ce qu'on est...
J'ai vu un site Internet où quelqu'un vivait complètement dans son monde féérique, s'inspirant en particulier de celui de Tolkien. Je cite la présentation de son blog: Recettes miracles pour échapper au quotidien et vivre dans le monde moderne et pollué sa vie de fée, d'elfe ou de princesse.
Elle se plaignait, pendant une hospitalisation, de ne plus pouvoir vivre dans son monde. Je n'ai rien contre le fait d'aimer la beauté, la poésie et la nature, de porter des robes longues et de boire dans des verres à pied, mais il faut garder les pieds sur terre!

Oui l'imagination aide et étrangement peut nous apporter de la maturité là où certains en manquent. Je sais que je ne pourrais pas vivre sans mon imaginaire, les centaines d'histoires qui tournent dans ma tête, que j'écris et que j'invente que cela fanfics ou écrits originaux. J'ai toujours eu besoin de cette évasion par les livres, les films, les séries ou même le théâtre. Mais j'ai toujours essayé d'apprendre à distinguer fiction de réalité. S'enfermer trop souvent dans l'imaginaire fini par te détruire et t'empêcher de vivre dans le monde réel. De la même façon que vivre trop dans la réalité sans rêver un peu ce n'est pas bon non plus. Il faut trouver un juste milieu.

On peut aimer un univers mais ce n'est pas sain de s'enfermer dedans pour se protéger de la réalité. Le blog dont tu parles Sentinelle me fait de la peine car cette personne vit par l'imagination or vivre dans la réalité je trouve ça plus important...disons que si on est trop dans l'imagination on ne vit plus.

Je suis brouillon et pas claire :/

Tinuviel a écrit:

Je suis brouillon et pas claire :/

Si si, j'ai tout compris! ;)

Ouf je suis compréhensible.
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Je suis jalouse, mon lapin ne me fait pas de grands sourires comme ça

Le mien ne m'en jamais fait non plus (sniif)

Moi aussi on me dit que je rêve trop, que je n'ai pas les pieds sur terres, d'immature, mais pour beaucoup ( à mon avis tout ceux du forum ), c'est un moyen de s'évader, de s'effacer de ce train-train quotidien qu'est la vie, donc, c'est plutôt nous qui avons raison, pour beaucoup de personnes ( y compris moi ), ça nous permet d'oublier nos problèmes, et donc je remercie Tolkien d'avoir créer ce monde magique qu'est le SDA, même pour tous les auteurs de Fantasie ( le genre littéraire ).

Je pense que l'imagination est une force (pouvoir penser à autre chose, créer des textes ou autres...) à condition de la laisser à sa place: pas une drogue, ni un substitut de la réalité. C'est si facile de s'enfuir grâce à elle!
On m'a parlé d'un petit psycho-test pour savoir si on est trop "ailleurs", surtout dans le cas où on écrit dans le domaine du fantastique: tout simplement demander à ses proches si on a un plus sale caractère que d'habitude! Curieux, mais je l'ai testé et ça marche bien   
C'est sans doute une sorte de colère qui ressort quand quelqu'un nous re-confronte avec la réalité, alors qu'on y est peu connectée ou qu'on la fuit...

On m'affirme que je suis toujours dans la lune. En effet, en plus d'avoir une tendance à toujours penser à des histoires épiques, j'ai un côté zen qui n'arrange pas ce côté lunatique. Il m'est arrivé, en rêvassant, de m'endormir en cours de maths en troisième (évidemment j'étais au premier rang). La prof demande à ce que ma voisine me donne un coup dans le tibia. Quand je me réveille, elle m'affirme que je bave en dormant.

Spoiler: