Contraception en Terre du Milieu

Au sujet des Elfes, je crois qu'il y a une étrange histoire de réincarnation dans leurs descendants, ce qui fait que leur nombre reste à peu près toujours le même... Ca doit être dans les Lettres.

Intéressant, Sentinelle ! J'aimerais bien lire ça.

Effectivement, Bones, je me contredis ! Imrahil a eu 4 enfants... Mais c'est sûr que même Legolas, dans le Retour du Roi, fait une remarque sur le fait qu'Imrahil est comme un elfe.

Moi je crois que je resterai sur l'idée qu'Eomer et Lothíriel ont eut plus d'enfants mais qu'on en fait pas part dans les annales.

Citation :

Aussi, je me demandais si en fait, dans l'Histoire (de notre monde), on n'écrivait pas le nom des enfants nés et mort avant d'avoir pu être baptisé ? Être un nouveau né au Moyen Àge ne garantissait pas de survivre à sa première année. j'ai un vague souvenir de mes cours d'histoire au collège, où la prof disait qu'on n'inscrivait que le nom des enfants baptisés sur la première page de la Bible familiale.

(Léger HS)
Vu qu'on avait tendance à se précipiter pour les baptiser dès la naissance, ça m'étonnerait... Sauf pour les enfants morts lors de fausse couche (qui ne sont de toute façon pas inscrits sur le livret de famille républicain).
En fait, pendant très longtemps, on a cru que les enfants non baptisés se retrouvaient aux limbes, un endroit inconnu qui leur étaient réservé, ce qui faisait que les parents ne les revoyaient plus jamais.
Cette croyance infondée a été fermement infirmée il y a une quinzaine d'années, après moults réflexions sur le sujet.

(fin du HS)
Question idiote: dans les annales, on ne parlerait pas seulement du prince héritier, en omettant les éventuels autres garçons de la fratrie?

Je penche plutôt pour la solution de commodité disant que Tolkien s'est contenté, pour des raisons pratiques, à ne mentionner que les membres important dans les arbres généalogiques, soit, pour tout ce qui est lignée royale, le nom de l'héritier, pour se simplifier la tâche.

Sinon au sujet du HS
Il me semble que les enfants n'étaient pas baptisés mais ondoyés, ce qu'il fait qu'il mouraient en tant que chrétiens, mais ce n'était pas vraiment un baptême en bonne et due forme. Quand ils étaient plus âgés, alors on les baptisait. Après ce que je viens dire, ça s'applique aux enfants de la famille royale, et plus particulièrement à ceux de Louis XV, donc pour l'époque médiévale, je n'en sais rien

Concernant les Elfes, Feänor est bien une exception, mais même Finarfin a eu 5 enfants (ou 4 suivant les versions), et d'une manière générale, les Elfes à Valinor avaient de grandes familles. Le taux de fertilité par contre s'est drastiquement réduit une fois qu'il sont arrivés en Beleriand.
Je crois que la raison, c'est qu'ils ne veulent pas prendre de risque de concevoir des enfants en période de guerre, alors que les parents risque d'être séparés.

Peut-être que cette coutume a pu influencer les humains? Elle était pratiquée à Numenor, en tout cas, par la famille royale, au début du Second Âge.

Et personne n'a pensé aux noms. Regardez les Bourbon et le nombre de Louis, même au sein d'une même fratrie. Ça pourrait être la même chose chez les familles régnantes de TdM

Je pense que tu as raison Zamîn, au sujet des arbres généalogiques: je viens de regarder les Annales des Rois de la Marche, et à quelques reprises le roi est "second fils du roi précédent" ou "quatrième enfant de", ce qui validerait ton hypothèse.
On pourrait en déduire que les couples où un seul enfant est mentionné en ont eu d'autres.

C'est pareil sur l'arbre de la Lignée d'Elros, à Numenor. Plusieurs personnages sont indiqués, avec un petit signe en dessous de leurs noms qui indique qu'ils ont eu des descendants mais que ceux si ne sont pas sur l'arbre.

Et en tout cas je sais que dans mon headcanon, j'avais rajouté une sœur à Elfwyne.

Et au sujet de la mortalité infantile, il me semble que Théoden avait au moins 4 frères et sœurs et que finalement seule Théodwyn a survécu

(Evidemment que Fëanor était une exception )

Dans un roman historique bien documenté que j'aime beaucoup (Fortune de France), l'action se passe au XVIème siècle. Le narrateur est à la fois médecin (mais un vrai, ennemi de la saignée) et un coeur d’artichaut donc il passe à peu près son temps à se taper des filles, mais les demoiselles en question savent généralement prendre leurs précautions (la phrase "Je connais les herbes, et où les mettre" revient souvent ^^)

Après en dehors de la contraception préventive on entend souvent parler aussi de tisanes abortives.

La malnutrition et le manque d'hygiène doivent probablement jouer un rôle assez similaire aux tisanes abortives...