De la morale dans Le Hobbit

Que pensez-vous de la morale de ce livre ? Quand j'ai refermé le Hobbit la dernière fois, j'ai eu le fort sentiment que la morale de cette histoire était...

Je ne vous le dirai pas tout de suite, car je veux avoir vos impressions ^^ Et pas juste : Oui, pareil.

Il est quand même question de voleurs, de cupidité... D'amour filial !

Comme dirait la Fontaine, "on a toujours besoin d'un plus petit que soi"

Poster et re-poster qu'ils disaient... On vous répondra... Pfff...

Mais je suis sûre que c'est car vous attendez tous ma grande sagesse ou que vous avez peur de contredire Elro.

Pour moi, la morale du Hobbit c'est que Bien mal acquis ne profite jamais. En effet, Bilbo va devenir un voleur contre sa volonté. Cela fait un élément comique du livre, mais ce n'est pas très moral dans un livre pour enfant. Et il va voler les Trolls. Mais du grand trésor, il ne pourra guère profiter, de même que le trésor des Trolls car tout servira à racheter ses meubles et sa maison.
Après, j'ai plus de mal avec l'Anneau. Il le vole, mais n'en profite pas tellement. Et on sait par la suite que Sméagol l'avait volé avant lui et qu'il ne lui a pas vraiment profité...

Des opinions ? ^^

J'y ai réfléchi un peu, et je suis plutôt embêtée. Ma dernière lecture du hobbit remonte à un bon moment, alors je dis peut-être bien n'importe quoi. Je me souviens de quelques passages, mais relativement peu de la seconde moitié du livre...

Cela dit, l'image que j'en garde, c'est peut-être pas nécessairement une morale que l'on peut résumer en une phrase... Mais peut-être quelque chose sur le fait que, malgré toutes les difficultés et les épreuves, l'aventure peut-être une bonne chose dont on sort grandi et changé. Même si Bilbo passe une bonne partie du livre à regretter de ne pas être resté dans son trou de hobbit, au final son voyage lui a apporté beaucoup (peut-être pas tant monétairement, en effet) et il en a été heureux.

Après, bon, j'y vais vraiment de mémoire... ^^"

On y trouve aussi l'importance de l'hétérogénéité des compétences (et d'un appel à la tolérance ?), car les nains seuls, bien que grands guerriers très certainement, n'auraient pas fait long feu sans Bilbo, pourtant bien moins expérimentés.

Je suis tout à fait d'accord avec vous, je pense que Tolkien a beaucoup plus voulu souligner l'importance de sortir de chez soir, de s'ouvrir au monde et de regarder avec tolérance ce qui se fait à l'extérieur, plutôt que de discuter de la valeur immorale du vol.

C'est dommage que je n'aie pas le livre auprès de moi La Folleuh mais en fait, un des premiers auteurs (Paul Kocher) à avoir analysé Tolkien pense la même chose que toi. Il a écrit un article entier sur Le Hobbit. Je ne me souviens plus trop de ce qu'il disait au juste mais je donnerai plus de détails quand j'aurais rapatrié le livre de mon ancien appartement. ^^