Ben en fait si on résume, cette histoire de virginité vient aussi de l'éducation de l'auteur, et de la période à laquelle il a écrit la saga. Les années cinquante, une éducation impregnée de christianisme...
Il paraît plausible de dire que les Elfes sont vierges avant le mariage... même si toutefois, ils sont aussi émotifs que les humains à mes yeux, ils l'expriment simplement de manière différente... plus pudique.
Boromir puceau est pour moi une antithèse. Je ne vois pas les humains, qui nous ressemblent en tous points, ne pas s'amuser avec des compagnons (compagnes) de jeu... Les nobles, oui, mais prenons l'exemple de Finduilas et Denethor... Finduilas s'est mariée relativement jeune, elle n'a sans doute jamais eu d'autre amant que Denethor, son époux. Mais Denethor, lui, avait l'âge d'une vie sexuelle en sa verte maturité. Cette question est compliqué... tout dépend de la perception que nous avons de l'oeuvre : la voit-on comme oeuvre des années cinquante ou est-ce qu'on peut la percevoir comme telle à notre époque ?
Les hobbits sont très certainement très enclins à faire l'amour, mais aussi dans le cadre règlementé de l'institution sacrée du mariage... quoique... civilisation pastorale, rurale, plutôt paysanne... si vous voulez mon avis, ils s'amusent aussi, sans doute à flirter plus qu'à penser au sexe. Ils font la cour aux jolies demoiselles hobbites. Ils peuvent être prolifiques après le mariage, comme en témoigne la ribambelle d'enfants que font Sam et Rosie. Faut voir les Hobbits comme, heu, le Royaume-Uni vers la fin du XVIIIème et le début du XIXème siècle (presque genre Pride and Prejudice dans la morale, peut être.)
Les nains, je préfère pas y penser. On n'a qu'à dire que les pierres les enfantent, comme le veut les croyances populaires en Terre du Milieu.
Quant aux orques... soit ils procréent, mais de manière basse et animale, soit comme les uruk-hais (voir le film) ils naissent de la boue. Mais comme, contrairement aux uruk-hais, les orques ont une personnalité qui semble leur être propre... Peu enclins au mimétisme uruk-hai (ils ont quelque chose de Frankenstein, en somme.)