Les Tolkiendili de haut niveau peuventre être divisé en trois catégories selon moi, si l'on grossit le trait: les expert linguistes comme Klokzko ou Lomelinde, les experts des arbres généaologiques (qui sont plus rares), et les touches à tout qui, cependant, mettent en avant les personnages, thèmes, peuples, villes... au détriment de la linguistique qui est propre aux linguistes. Je me situe en effet dans cette dernière catégorie et j'ai payé parfois au prix fort mon manque de connaissances dans la linguistique.
Pour moi, le fait d'apprendre le sindarin, quenya, westron, etc...de manière poussée détruit un peu le mystère d'Arda. Je pense que ce côté "mysterieux" de ces "langues" sont attenué lors de leur apprentissage poussé. C'est comme lorsque vous écoutez de l'italien en opéra...le fait de ne pas tout comprendre donne un charme à ce dernier. Le fait de ne pas être "familier" avec une chose entoure cette chose d'une enveloppe de mystère et mystique. C'est pour celà que je me suis refusé d'apprendre ces "langues" car ma passion de Tolkien va dans ce sens. C'est en refusant de les apprendre que je plonge encore plus dans l'univers tolkienien. Paradoxale non? Par contre, je me suis tourné vers le Vieux Norrois et quelques autres langues anciennes qui passionnaient Tolkien. Ainsi, le mystère entourant les langues d'Arda est sauf et ma connaissance sur Tolkien et ses oeuvres, grace au Vieux Norrois, s'agrandit. C'est ainsi que je vois la chose. Mais je comprend parfaitement ceux qui, au contraire, apprennent les langues eldarines, par exemple. Mais nous n'avons pas la même conception. cela ne m'empèche pas de faire la causette avec Lomelinde, par exemple, l'un des plus grand linguistes du web tolkienien.
Celui qui ressent de la tristesse et de la mélancolie dans la dernière phrase du SDA est un plus grand Tolkiendil que celui qui "parle" couramment le sindarin et le quenya sans ressentir quoi que ce soit. ;)